Bannière du site de Patrice MAHUT formée de 3 images : la silhouette d'une femme ouvrant tout grands ses bras, une fleur complètement ouverte et l'évolution de l'être humain du singe à l'homme pensant

"Très jeune attiré par le yoga, la psychologie et la spiritualité, je n’ai cessé de me former et d’avancer sur ce chemin. Je suis aujourd’hui formé en Kinésiologie, Autohypnose, Yoga, Fleurs de Bach, Décodage biologique, PEAT, Numen Process


J’accompagne les personnes à se libérer de leurs différents blocages : stress, anxiété, angoisses, émotions et blessures douloureuses du passé, deuils, traumatismes...

Et à retrouver plus de bien-être et de liberté intérieure.


Je le fais dans une approche globale, prenant en compte notre dimension physique, énergétique, mais aussi émotionnelle, mentale et spirituelle.


Je suis aussi l'auteur du site www.eveiletguerison.com et de plusieurs programmes de développement personnel en ligne...


Patrice MAHUT - Tél : +33 / 03 84 58 47 29

C'est quoi la Kinésiologie ?

Une tentative de définition

On commence par la définition élaborée par la fédération française ? "La kinésiologie est une pratique professionnelle destinée à favoriser un état d’équilibre et de bien-être physique, mental et social".

Je n'ose imaginer le nombre d'heures passées à peser chacun des mots constituants cette définition, veillant à éviter certaines expressions parfois ambigues par rapport à la législation : « médecines alternatives », « médecines complémentaires », « médecines naturelles », « médecines douces »...

Sur certains sites du gouvernement français, on peut trouver aujourd'hui le terme de Pratiques de Soins Non Conventionnelles (PSNC). Juste une étiquette pour définir des pratiques qui ne sont pas (encore) reconnues par la médecine conventionnelle !

Voulez-vous maintenant une définition plus personnelle et qui n'engage que moi ?

"La Kinésiologie est une méthode utilisant le test musculaire pour identifier les informations des différents stress qui nous affectent et qui peuvent être d'origine physique, énergétique, émotionnelle, mentale, voire spirituelle.

Durant la séance, nous montrons à la personne, par son corps, ce qui la déséquilibre. Nous effectuons les rééquilibrations nécessaires (énergétiques, émotionnelles, etc.) et à la fin de la séance, nous lui montrons que c'est rééquilibré. Autrement dit, nous utilisons l'intelligence du corps et le système de bio feed-back".

La Kinésiologie et ses nombreuses indications

Les indications sont en effet nombreuses et variées :

Stress, mal être, anxiété, angoisses, manque d'estime de soi, manque de confiance, blocages émotionnels, séparations douloureuses, sentiment d'échec, blessures de vie, deuils, difficultés relationnelles, difficultés scolaires, développement personnel, recherche d'un plus haut degré de bien-être...

Kinésiologie et Médecine

Le Kinésiologue ne s'occupe de la maladie mais bel et bien de la santé ; voilà qui coupe normalement court à tout risque de confusion. L'OMS définit la santé comme un état de complet bien-être physique, mental et social (qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité).

Sur une échelle de 0 à 10, où vous situez-vous quant à cet état de complet bien-être ?!

Se contenter de ne pas être malade ou de ne pas souffrir, convenez que ce n'est pas un haut degré de bien-être !

Imaginez un peu la différence qu'il peut y avoir entre une vie passée à 2 ou 3 et une vie passée à 7 ou 8 sur cette échelle. C'est énorme !! Quelle que soit là où vous en êtes actuellement, la Kinésiologie peut vous aider à progresser sur cette échelle vers un niveau de bien-être toujours plus grand...

Les différentes corrections utilisées

Elles ont toutes pour but de rétablir l’équilibre en nous. Elles couvrent les différentes dimensions qui nous constituent : physique, énergétique, émotionnelle, mentale, spirituelle*...

(* La dimension spirituelle existe en chacun de nous, qu'elle soit niée ou non. Elle est à entendre au sens de ce qui nous relie à plus grand que nous, sans connotation religieuse particulière par conséquent.)


Quelques exemples de corrections utilisées : corrections structurelles tirées de la chiropraxie ou de l’ostéopathie, stimulation de points d'acupuncture, techniques de libération émotionnelle utilisant les mouvements des yeux, rééquilibration des chakras (centres énergétiques), sabotages inconscients, mouvements croisés (Brain Gym), changement de croyances limitantes, etc.

Ma façon de travailler : Le déroulé d'une séance

Une séance commence d'abord par une discussion. Quelle est l'intention de la personne, ses attentes ? Sa souffrance ? Qu'est-ce qu'elle a déjà fait ? Etc. Cette étape est parfois l'occasion d'un certain recadrage.

Par exemple, "je veux que mon conjoint me considère et me respecte davantage" ne peut être un objectif ! Nous n'avons pas de pouvoir sur l'autre, sauf à rentrer dans des techniques de manipulation. Par contre, cela peut nous orienter vers l'objectif de se respecter et se prendre en compte davantage (sinon, qui le fera ?!), de pouvoir enfin poser des limites, d'identifier et d'exprimer ses besoins, etc.


L'étape suivante consistera peut-être à formuler un objectif conforme à la demande. Il devra être formulé de façon positive et claire. Il devra aussi faire vibrer la personne.

A chaque étape de la séance, nous nous appuyerons sur le test musculaire, propre à la Kinésiologie ; ici pour déterminer avec une grande précision l'objectif le plus pertinent possible pour la personne.

Il faudra également vérifier à cette étape s'il n'y a pas de bénéfices secondaires à rester dans l'état de départ ! Sinon, cela pourra faire l'objet d'un travail spécifique lors de cette séance. De même si la souffrance est d'emblée trop importante...


Le piège consisterait à envisager l'étape de détermination de l'objectif comme froide et analytique. Elle est en fait tout le contraire ! Elle est l'occasion de "brancher" émotionnellement la personne sur un besoin ou un désir profond sous-jacent à sa demande, plus ou moins attendu, plus ou moins espéré, mais qu'elle ne pouvait pas toujours exprimer spontanément.


C'est ce que l'on appelle syntoniser... Syntoniser, c’est régler un poste de radio, un récepteur donc, sur une fréquence précise, afin de bien capter cette fréquence. Sans quoi, nous n'entendons rien si ce n'est des parasites. Et il y en a tellement, tellement de souffrances !! Il existe là une analogie intéressante avec notre fonctionnement émotionnel. A rester trop vague, trop global dans notre travail, on risque de ne rien travailler du tout, le corps ne pouvant comprendre ce qu'on lui demande de transformer.


Syntoniser, c'est brancher la personne sur un profil émotionnel et énergétique particulier. En posant certaines questions précises, en lui faisant répéter certaines phrases particulières, en touchant certains points du corps... Et c'est ce que nous allons faire dans l'étape suivante. Car une fois l'objectif ciblé, le corps va pouvoir nous livrer des informations en lien avec cet objectif et ce qui bloque sa réalisation. A conditions de poser les bonnes questions et de savoir observer, et c'est là tout l'art du thérapeute !


Ces informations sont diverses et variées : émotions refoulées, traumatismes enfouis, âges particuliers, zones du corps énergétiquement bloquées, ressentis, protagonistes concernés, méridiens en excès ou en vide d'énergie, etc.

C'est tout un profil émotionnel et énergétique particulier que nous sommes en train de soulever et que nous pourrons bientôt réharmoniser. La Kinésiologie s'apparente en ce sens à une véritable 'médecine de l'information'. Quand suffisamment d'informations ont été rassemblées, le corps'comprend' et commence déjà à s'auto-réguler.


La Charge Emotionnelle Négative pourra maintenant être libérée assez facilement à l’aide d’outils spécifiques. Et cela se fera assez rapidement, en quelques minutes la plupart du temps. Il y a alors un grand soulagement ! Cela ne veut pas dire qu’il ne faudra pas répéter certaines corrections mais le soulagement est là, il est rapide et il est appréciable.


A chaque étape, rappelons que nous nous appuyons sur le test musculaire. Il permet de valider ou d'invalider les nombreuses supputations du praticien. Sans quoi ce dernier risque de se laisser entrainer par ses propres projections diverses et variées, ce que l'on constate malheureuseument encore trop souvent avec d'autres techniques...

DES EXEMPLES

Les prénoms ci-dessous ont bien évidemment été changés !

Katie ou comment accepter l'inacceptable !

Cela fait des années que Katie "travaille sur elle", comme elle dit. Et pourtant, rien ne s'est vraiment amélioré dans sa vie. Ni sa vie matérielle, ni sa vie intérieure ! Je l'avais déjà vu il y a quelques années mais là, je la sens un peu aigrie. Et quand c'est comme ça, il est bon de revenir aux bases...

Je l'interroge sur sa nouvelle situation familiale et l'écoute tout en testant ; le test musculaire va me donner les thématiques sous stress. Au-delà des mots, j'entends déjà beaucoup de colère ; Katie semble reprocher beaucoup de choses à sa mère. "J'attends qu'ils changent !", me dit-elle à un moment donné, en évoquant ses parents.

Quand je lui fais remarquer qu'une fois adulte, nous n'avons plus besoin de nos parents pour vivre et que rien ne nous empêche de couper les liens si ceux-ci s'avèrent vraiment trop toxiques pour nous, elle me répond que c'est tout bonnement impossible ; "Je ne peux envisager de couper avec ma famille!"


Précision : Je ne sous-entends pas que c'est ce qu'il faudrait faire mais qu'elle devrait avoir cette posibilité, cette maturité. Or là ce n'est clairement pas le cas ! Katie se bat depuis des années à tenter en vain de changer ses parents, et particulièrement sa mère. Son comportement est pour elle inacceptable. Or la thérapie consiste toujours à ramener au principe de réalité, à accepter l'inacceptable ! Il y a souvent une confusion avec ce concept d'acceptation. Accepter, ce n'est pas adhérer à, ce n'est pas être d'accord avec ; c'est juste se soumettre au principe de réalité, à ce qui est tout bonnement, et contre lequel nous ne pouvons rien. Car nous n'avons pas de pouvoir sur l'autre !


Je teste plusieurs objectifs qui me viennent en tête : "J'accepte ma mère telle qu'elle est" ; "Je grandis et me détache de maman" ; "Je me libère de tout pouvoir sur maman" ; "Je vis sans ma mère"... Ce dernier me donne un test faible...

Le test m'oriente ensuite vers un couple d'émotions à libérer / intégrer : indignée / respectée. Katie se sent indignée de voir ça (émotion négative) ! Elle ne se sent pas respectée (émotion positive) quand elle fait ce constat.


Puis le test nous oriente vers un âge clé ; il s'agit ici de la vie intrautérine. Il n'est pas rare qu'à cette époque, les émotions appartiennent à la maman ; comme si le bébé s'était alors imprégné de ce que la maman avait vécu et ressenti.

Le couple d'émotions indiquées par le test est : fanatique / tolérante.

Nous discutons un peu de ce que sa maman a pu traverser à cette époque, de comment elle a vécu cette grossesse... Katie était-elle attendue avec joie ? Etc...

Au-delà des informations qu'elle est en mesure de me donner, il est intéressant de faire le lien entre les émotions (fanatique / tolérante) et l'attente et le comportement démesurées dont elle fait preuve aujourd'hui : "J'attends qu'ils changent ; Je ne peux envisager de couper avec ma famille !". N'y aurait-il pas ici un peu de fanatisme, en tous les cas dans la forme si ce n'est dans le fond ? Dans sa façon de s'accrocher. D'autres personnes à sa place auraient depuis longtemps mis un peu de distance avec leurs parents !


A chaque étape, des corrections émotionnelles et énergétiques ponctuent le travail.

(...)

Katie aura besoin de consolider ce travail vers plus de maturité émotionnelle pour enfin accepter l'inacceptable. Nous avons touché là quelque chose de fondamental pour elle. Malgré tous les efforts qu'elle pouvait faire par ailleurs, aucune amélioration durable n'était concevable tant qu'elle était émotionnellement coincée dans cette attente de recevoir ce qu'elle n'avait jamais reçu de sa maman et dans cette lutte vaine pour changer le passé...

DES EXEMPLES

Baptiste ou comment cesser de forcer et de se retenir !

Isabelle m'amène son fils de 7 ans car il refuse de se rendre aux toilettes lorsqu'il est à l'école. Baptiste se retient et ne donne aucune explication à sa maman lorsqu'elle l'interroge. Il se retient si bien que parfois, il y a des 'accidents'.

Je passe un peu de temps à rentrer en contact avec lui, à le mettre à l'aise, à lui demander ce qu'il vient faire ("Sais-tu pourquoi ta maman t'amène vers moi ?"). Je lui dis également qu'il a le droit de ne pas savoir répondre quand je lui pose des questions mais je veux qu'il me le dise dans ce cas. J'en ai profité pour tester ce qui me venait à l'esprit en rapport à cette problématique : sentiment de honte, humiliation, oser demander, etc. mais le test, d'emblée, ne m'indique rien de cela.


Je teste alors l'objectif sur lequel nous allons travailler durant cette séance et le fais dire à Baptiste : "Je vais aux toilettes quand j'ai besoin d'y aller". Chaque mot est important et je lui explique au passage ce qu'est un besoin.

Le test m'oriente ensuite dans un protocole concernant le plexus solaire avec une émotion d'impuissance. Il m'indique également une autre information : pour ne pas déplaire à papa. Il y a donc une lutte (un stress) en ce sens chez Baptiste et le sentiment d'être aimé ne va pas de soi pour lui. Bien sûr, à chaque étape, j'échange avec lui, et avec sa maman qui est présente, sur ce que cela peut signifier pour lui... Autrement dit, je confronte les informations que son corps me donne à la réalité de son histoire ; je fais des liens... Et je n'oublie pas au passage la problématique qui l'amène.


A chaque étape, des corrections émotionnelles, énergétiques, structurelles, ponctuent le travail (...)

Très souvent, le test nous donne l'information d'un âge clé, parfois celui où la problématique s'est installée. Ce que l'on trouve à ce moment-là est souvent pertinent et interpelle les parents !

Dans le cas de Baptiste, le test nous indique l'âge de 4 ans ; à peu près l'âge où la maman attendait sa petite soeur. Mais le test ne m'indique pas de stress spécifique la concernant. L'émotion est identique à tout à l'heure mais appartient à la maman cette fois. En l'interrogant sur le sens que peut avoir cette émotion d'impuissance pour elle, elle me parle tout de suite de la période qui a précédé l'arrivée de cette petite soeur. Ils essayaient et essayaient encore, depuis plusieurs années, d'avoir un autre enfant mais n'y parvenaient pas. Quand je lui décris un peu plus ce qu'est un climat d'impuissance, le stress que cela représente, elle me dit : "C'est exactement ce que je vivais !". Etonnament à ce moment-là, alors que Baptiste semblait un peu ailleurs, il ne peut plus tenir son bras (le test m'indique un 'élément stresseur'). Il est temps de procéder aux corrections nécessaires.


Un dernier couple d'émotions est indiqué : crispé / relâché. Je ne peux évidemment pas m'empêcher de penser au fait de se retenir durant plusieurs heures d'aller aux toilettes, même si je ne saurais expliquer le pourquoi du comment sur ce coup-là !! Je me contente de lui passer le message que maintenant il peut se relâcher et se détendre... Est-ce que Baptiste a capté et enregistré le stress de sa maman ? Est-ce qu'il a copié une manière de lutter, de se crisper, de tenir, de forcer, au point de lutter contre ses propres besoins physiologiques ?


La séance se termine avec la vérification de l'objectif : "Je vais aux toilettes quand j'ai besoin d'y aller". Le test reste maintenant fort à l'énoncé de cette phrase.

En raccompagnant Baptiste, j'ai eu l'idée de lui demander s'il n'avait pas besoin d'aller aux toilettes avant de partir. Il a accepté sans difficulté à la grande surprise de sa maman !

J'ai eu de ses nouvelles une dizaines de jours plus tard ; il se rend désormais aux toilettes quand il a besoin d'y aller. Une séance a suffit ici à résoudre le problème.

DES EXEMPLES

Valérie ou comment un premier enfant réveille sa propre enfance !

Valérie vient me voir un mois et demi après avoir accouché de son 1er enfant. Elle souffre depuis d'un important sentiment de mal être. On connait certes le phénomène du baby blues. On sait moins que d'un point de vue émotionnel, l'accouchement est un événement suffisamment important capable de réactiver toutes sortes de vécus que l'on pensait enfouis !


Lorsque d'emblée il y a une souffrance émotionnelle importante, ce qui est d'ailleurs une des premières motivations de consultation, je n'attends pas trop pour tester une première information. Le test musculaire m'oriente ici vers un sabotage : "J'ai le droit / Je n'ai pas le droit de réussir ma vie". Autrement dit, le test est faible sur la première affirmation et fort sur la seconde. L'émotion qui l'accompagne est : punition / acceptation de soi.


Comme cela arrive lorsqu'on touche juste, cela accroît le ressenti désagréable dans le corps. Valérie n'est pas bien avec ça, même si elle ne sait expliquer le pourquoi du comment. Cela tombe bien ; ce n'est pas le moment. Il est plutôt temps de l'aider à s'en libérer... Une fois la charge émotionnelle évacuée, elle ressent déjà un premier soulagement. Elle retrouve alors un peu de lucidité et je peux maintenant la questionner sur le sens de ce sabotage dans sa vie... Comment ça lui parle ? Est-ce qu'elle a l'impression de ne pas réussir sa vie ? Est-ce qu'elle a l'impression de ne pas en avoir le droit, de ne pas le mériter ? Quel degré d'estime s'accorde-t-elle ? Se sent-elle coupable de quelque chose ? Est-ce que cela a toujours été comme ça ? Est-ce qu'elle voit un lien avec la naissance de sa fille ? (...)


Le test m'oriente ensuite vers un âge clé en rapport avec l'installation de ce sabotage ; il s'agit de 8 ans. Le couple d'émotions indiquées par le test est : en contrôle / spontanée.

Elle me parle spontanément de son père, alcoolique et dévalorisant (cela va très souvent de pair !) et de sa mère soumise et anxieuse. Mais je vérifie, l'émotion appartient bien à Valérie ; elle est en contrôle, en lutte contre... le papa... Comme souvent quand on s'approche avec respect et bienveillance au plus près de la compréhension de ce qui se joue pour le patient, il nous donne l'élément manquant. "Je ne voulais rien montrer à papa" (contrôle), me lâche-t-elle, "je ne voulais pas qu'il ait ce plaisir" !


Durant la suite de la séance, nous avons parlé de la part de ce contrôle dans sa vie d'aujourd'hui. S'il a servi autrefois à la jeune fille pour ne pas perdre la face face à ce père agressif et dévalorisant, est-il toujours approprié ? Le bonheur n'est-il pas dans une certaine forme de spontanéité retrouvée ? Le danger est-il encore présent et nécessite-t-il toujours de rester en contrôle ?

(...) Cette dernière question est l'occasion de revenir à ce qui semble avoir joué le rôle de déclencheur de son mal-être récent : son accouchement, et de lui demander quelle place prend son père avec sa fille ?! C'est bien là la source de son conflit intérieur. Ce père qui autrefois n'a pas été bienveillant avec elle fait preuve d'un tout autre comportement aujourd'hui avec sa petite fille... Peut-elle lui pardonner ? Comment doit-elle se situer ? Doit-elle rester accrochée au passé ? Peut-elle lui faire confiance ?!


A chaque étape, les corrections émotionnelles et énergétiques nécessaires accompagnent le travail.

(...)

Quand j'ai revu Valérie trois semaines plus tard, elle avait retrouvé le sourire et a été heureuse de me dire qu'elle vivait beaucoup moins de colère et d'angoisse.

La situation avait changé et elle a commencé à me parler alors de la difficulté de se détacher de sa fille et de sa peur qu'elle soit malade sans qu'elle s'en aperçoive.

Je me suis rappellé son passé de dévalorisée et lui ai fais dire : "Je suis une bonne mère". Sans surprise, le test musculaire est devenu faible à l'énoncé de cette phrase. Cela touche au sentiment de compétence. Nous avons là notre nouvel objectif de séance...

DES EXEMPLES

Nadine ou comment rétablir une bonne relation avec ses enfants !

J'ai déjà vu Nadine qui vient aujourd'hui pour son second rendez-vous. Son visage est beaucoup plus rayonnant que la première fois et elle me dit que la séance lui a vraiment fait beaucoup de bien. Je me rappelle que nous avions travaillé sur des attouchements sexuels subis dans l'enfance. Un sujet sur lequel il n'est malheureusement pas rare de travailler ! Un sujet qui a souvent de multiples conséquences dans la vie adulte et pas seulement sexuelles. Un sujet qui demande beaucoup de délicatesse et de savoir faire mais qu'il ne faut pas dramatiser non plus. Il est toujours possible de se libérer de la charge émotionnelle reçue lors d'une agression et de se reconstruire. A tout âge !


Nadine me parle aujourd'hui de la difficulté qu'elle rencontre avec ses trois enfants. Elle a du mal à gérer colère, cris, pleurs, etc. "Entre le premier qui rentre dans l'adolescence et le dernier qui a du mal à accepter la séparation...". Ce sujet pourrait relever de simples conseils éducatifs que je m'apprête à lui partager, mais en prenant le temps de vérifier diverses thématiques, le test musculaire m'indique un stress sur le sujet précis de la relation aux enfants ! Qu'allons-nous découvrir ?


Je me laisse toujours diriger par le test musculaire qui m'indique un protocole et une émotion négative particulière que je tais pour le moment : l'impuissance. Le centre énergétique du coeur est concerné, ce qui n'a rien d'étonnant ici vu que cela concerne les enfants.

J'écoute Nadine, en silence, me raconter comment cela se passe quand elle accompagne son dernier enfant à l'école et qu'il ne veut tout à coup plus la quitter, le déchirement intérieur qu'elle ressent alors... C'est le moment précis de mettre un mot sur ce ressenti et quand je lui parle d'impuissance, elle me dit : "C'est exactement ça !!". Elle vient à l'instant de se sentir entendue et comprise dans quelque chose qu'elle n'aurait jamais pu exprimer spontanément ! C'est pour cela que le test musculaire propre à la Kinésiologie est tellement important. (Combien de séances de psychothérapie il aurait fallu avant de cibler juste, je me pose brièvement la question ?).

Même si un premier soulagement vient de s'opérer, comme c'est très souvent le cas lorsqu'on se sent rejoint dans son ressenti spécifique, il est temps de s'aider d'une technique de libération émotionnelle pour aller plus en profondeur.


Le test m'oriente ensuite vers l'âge de 9 ans, un âge où, me dit-elle, elle était obligée de s'occuper de son petit frère et où elle se faisait beaucoup disputer à ce sujet. Intéressant au vue de la difficulté sur laquelle on est en train de travailler ! D'ailleurs, quand je lui demande quelle relation elle entretient aujourd'hui avec son frère, elle me dit que c'est toujours compliqué et qu'elle n'y est jamais vraiment parvenue ! Quelques libérations émotionnelles ont alors suivi (vaincu, divisée) accompagnées de rééquilibrations énergétiques. Des émotions négatives vécues dans le passé chez une petite fille à qui on a confié des responsabilités trop précocément et qui a grandi trop vite. Des émotions étrangement en résonance avec les difficultés que Nadine rencontre aujourd'hui avec ses enfants...


(...) Cet exemple nous montre bien comment notre passé douloureux ne nous lâche pas si facilement, nous rattrape en toute inconscience, se rejoue en permanence dans notre présent... Jusqu'à ce qu'on en libère la charge émotionnelle refoulée, jusqu'à ce qu'on parvienne à poser un autre regard dessus. C'est tout l'objet de la séance ! Ce travail intérieur permet de voir enfin les choses autrement, de sortir de la répétition automatique, de retrouver une lucidité perdue. Il permet de réaccéder à l'ensemble de son potentiel et d'ouvrir de nouveaux horizons...

DES EXEMPLES

Sylvie ou comment échapper à l'inconscient familial !

Je vois Sylvie à la suite d'une reconversion professionnelle... Elle a la quarantaine passée. Les enfants ont grandi et elle se pose des questions sur son couple. Ce n'est pas la première fois que cela arrive me dit-elle, mais avec le changement d'activité, quelque chose a changé ; elle ne voit plus les choses de la même façon....


C'est assez fréquent quand on sort de la routine, de l'inertie et que l'on se met en route vers un nouveau projet...


D'un côté, Sylvie est reconnaissante envers son mari pour tout ce qu'il lui a apporté, mais d'un autre côté, elle ne peut s'empêcher de se demander comment elle a fait pour supporter cette relation jusqu'à aujourd'hui. Trop de disputes, trop d'infantilisme, trop de souffrance ! C'est comme si elle ouvrait enfin les yeux sur une situation qui n'a que trop durer, comme si elle se sentait prête à passer à autre chose.


Le test musculaire m'oriente vers un sabotage "Je ne veux pas naître" et une émotion négative : punition de soi. Comme si partir, recommencer sa vie affective relevait d'une seconde naissance... Et comme si le fait de supporter ce qu'elle supporte relevait d'un certain mécanisme de punition de soi... C'est ce que nous allons approfondir avec Sylvie...


J'utilise souvent cette expression ''comme si'' pour transcrire ce que nous vivons intérieurement car il faut bien comprendre que pour le cerveau émotionnel, comme si = c'est ! Ce n'est pas la réalité objective qui nous constuit mais plutôt notre façon d'appréhender cette réalité et de la vivre au travers nos ressentis.


Je l'interroge évidemment pour savoir s'il n'y a pas eu de problèmes ou difficultés particulières autour de sa naissance. Ce n'est à priori pas le cas mais elle me signale que sa maman est tombée gravement malade quelques années plus tard et que son papa s'en est occupé toute sa vie... ''Je me punis comme papa s'est puni avec maman !'', me dit-elle !

Et en effet, ce qui semble ici la toucher, ce n'est pas la maladie de maman, c'est bien le sacrifice de papa auquel elle a assisté durant toute sa jeunesse. Nous échangeons sur ce sujet et surtout nous libérons cette émotion qui la retient prisonnière aujourd'hui, qui lui fait considérer comme normal ce qui ne l'est peut-être pas ! En effet, comme il arrive parfois avec des personnes malades et handicapées, elles ne sont pas toujours très bienveillantes envers leur entourage immédiat et Sylvie se souvient que son père recevait un peu trop de réprimandes...


Le test m'oriente ensuite vers l'âge de 3 ans, à peu près l'âge où, me dit-elle, sa maman est tombée malade. La première émotion est : ambivalence. Cela touche évidemment Sylvie car c'est exactement ce qu'elle vit aujourd'hui. La seconde émotion est : abattue et le test musculaire m'indique qu'elle concerne le vécu du papa.

Je lui demande si elle sait comment s'est passé le diagnostic, aussi bien pour la maman que pour le papa ou la petite fille qu'elle était. Il y a souvent un avant et un après le diagnostic ; c'est généralement un moment chargé qu'il ne faut pas négliger de libérer émotionnellement.


Lorsqu'on reste dans une écoute pleine et entière de la personne et qu'on avance pas à pas en respectant à la fois son rythme, ses résistances, et son besoin d'exprimer des choses à haute voix, lorsqu'en plus on sait à quel moment il faut poser les bonnes questions (tout un art !!), il n'est pas rare qu'un souvenir remonte chez la patiente. Quelque chose lui revient tout à coup ; elle ne sait pas pourquoi...


Sylvie se rappelle que son père lui a un jour raconté qu'en sortant de chez le médecin, alors que sa mère, abattue, venait d'apprendre la nouvelle, il l'avait rassuré en lui disant cette phrase qu'elle n'avait pas oublié depuis : "On va y arriver, on s'en sortira !!".

Comme si la solution pour se sortir de ce drame familial, c'était de rester ensemble. Et comme si cette solution, le subconscient de Sylvie l'avait enregistré à son insue ; il faut rester ensemble coûte que coûte !

Sylvie n'en a pas saisit pas immédiatement toute l'étendue mais quand je lui ai demandé : ''Alors il faut rester 'On' ?!", quelque chose a compris en elle et elle a laissé aller toute l'émotion contenue et refoulée.


(...) Nous avons touché là le noeud du blocage qui la retenait prisonnière dans cette relation. Que fera-t-elle maintenant, je ne saurais le dire, mais ce qui est sûr, c'est qu'elle sera dorénavant plus libre... Libre de rester, libre de quitter son mari... Dans les deux cas, ce ne sera plus un non choix ! Ce ne sera plus par loyauté familiale à son père, qui, de par le comportement dont il a fait preuve durant toute la maladie de sa femme, est devenu un modèle d'exemplarité pour Sylvie. Ce ne sera plus, non plus, par enfermement dans la solution de l'inconscient familial : "On va s'en sortir ensemble ; il faut rester ensemble !". Nous avons ouvert de nouvelles possibilités...

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